Ayant grandi dans le Dakota du Nord, j’ai entendu toutes les histoires de la Bible et je pensais que j’étais chrétienne née de nouveau mais ma vie à la maison était dépourvue d’amour et mes parents ne faisaient pas attention à moi. Chez nous, c’étaient des bagarres permanentes, avec toutes sortes d’abus, entre mon père et ma mère.
Quand j’ai grandi, je suis devenue infirmière diplômée et j’ai épousé un homme que je pensais être un croyant. Plus tard j’ai continué mes études pour obtenir licence et maîtrise et ainsi j’ai pu enseigner aux futures infirmières. Nous avons fini par devoir quitter le Dakota du Nord parce que mon mari a eu une grave crise cardiaque et qu’il ne pouvait plus supporter le froid des hivers de là-bas.
J’ai commencé à enseigner dans une université au nord du Texas et nous avons, mon mari et moi, avec nos trois fils, trouvé une église où les gens étaient pleins d’amour, de gentillesse, de bonté. Le prédicateur a fait des messages très directs et souvent convaincants, ce à quoi nous n’étions pas habitués, et j’ai commencé à remarquer que le même verset revenait de façon répétitive dans les messages :
Jésus lui répondit : En vérité, en vérité, je te le dis,
si un homme ne naît d’eau et d’Esprit,
il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Jean 3 : 3
J’ai commencé à prendre conscience que j’étais une chrétienne bidon. J’avais appris à dire les choses qu’il fallait pendant les cultes, j’avais joué de l’orgue et du piano à l’église et j’enseignais à l’école du dimanche. Mais dans ma vie privée, j’étais dépendante de l’alcool, du tabac et de la nourriture et j’avais fini par devenir maladivement obèse. On avait fini par me diagnostiquer un diabète et le Seigneur a commencé à attirer mon attention.
Les problèmes qui semblaient submerger ma vie m’ont même fait penser sérieusement au suicide mais J’avais toujours à l’esprit Jean 3:3. Je me suis souvenue d’un petit Nouveau Testament que j’avais reçu à la fin de mes études d’infirmière des années auparavant. J’ai lu ce verset et le plan du salut à la dernière page et, en pleurs, j’ai prié pour accepter Jésus comme mon Sauveur. J’ai laissé le Nouveau Testament ouvert sur la table de la salle à manger, avec un petit mot demandant à mon mari de le lire car il avait besoin d’accepter Jésus comme je l’avais fait. En voyant les changements incroyables de son comportement, il a été évident qu’il L’avait aussi accepté, avec ce même Nouveau Testament, juste trois courts mois avant qu’il ne meure.
Le miracle suivant que Dieu a fait dans ma vie, cela a été de me faire rencontrer celui qui allait devenir mon second mari, Gene Alford, en 1988. Gene est Gédéon et j’ai pu devenir Auxiliaire, vingt ans après avoir reçu le Nouveau Testament qui m’a amené au Seigneur. Maintenant je suis bénie de distribuer moi-même ces petits Nouveaux Testaments blancs. Esaïe 55 : 11 est toujours une promesse de Dieu pour nous quand nous distribuons Sa Parole.
Helen Alford, Hot Springs, Arkansas
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